Les Fils de Feanor
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Les Fils de Feanor

La guilde des Fils de Feanor part à la conquête de l'univers de Tanoth
 
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 Chroniques de Borwin le ténébreux [solo]

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Borwin
Nain de la Moria
Nain de la Moria
Borwin


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Chroniques de Borwin le ténébreux [solo] Empty
MessageSujet: Chroniques de Borwin le ténébreux [solo]   Chroniques de Borwin le ténébreux [solo] Icon_minitimeDim 2 Nov - 17:04

hrp: Voila je me crée un petit sujet pour les chroniques de mon personnage, pour ceux qui ne connaissent pas trop le principe, en fait, en simplifiant, c'est ici que je vais raconter de façon rp des passages de la vie de mon personnage. Je ne sais pas trop par ou commencer et je risque de les faire dans le désordre. Si vous voulez réagir, ouvrez un sujet de discussion à ce sujet mais j'aimerais être le seul à poster dans ce topic (à part si j'invite d'autres joueurs). Merci et bonne lecture./hrp

Chapitre Premier: Les aléas d'une vie inadaptée.

Confortablement assis sur sa selle usée par le temps et les batailles, le guerrier flatta l'encolure de son cheval, l'animal commençait à montrer des signes d'énervements en comprenant ce qu'il se passait quelques dizaines de mètres en contrebas. Contrairement à sa monture, le cavalier ne semblait pas inquiété le moins du monde par ce spectacle qui aurait pourtant donné envie de fuir à bon nombre d'humains. Ce à quoi assistait Borwin n'était rien d'autre que le pillage en règle d'un petit village reculé dans les montagnes, des hurlements stridents déchiraient le grondement et les rires des pilleurs. Les rares défenseurs armés ne tenaient jamais bien longtemps face à l'expérience de leurs agresseurs. Des qu'il ne resterait plus aucun homme en vie, viendrait le tour des femmes, elles seraient certainement violées, mais ce n'était pas ce spectacle qui intéressait le spectateur discret qui s'enfonça dans les ténèbres lorsqu'il entendit les derniers râles de braves villageois qui venaient de donner leur vie pour défendre les leurs.

Le lendemain, il quitta son abris pour la nuit, une sorte de grotte qu'il avait trouvé non loin de la route et vint se poster en bordure du chemin, il n'y avait qu'un seul chemin pour quitter ce village et tôt ou tard les bandits passeraient par la. Il descendit de sa monture et l'attacha à une branche basse d'un arbre afin qu'elle puisse se régaler de l'herbe verte. Les poings sur les hanches il se tourna vers la fine colonne de fumée qui montait de ce qu'il devait rester du village, les pillards devaient être en train de se réveiller après avoir profiter des femmes et de l'alcool trouvés toute la soirée. Lorsque l'odeur des cadavres et des brûlés viendront tenter de leur faire rendre le peu de contenu solide de leur estomac ils feront tout pour partir au plus vite, c'était souvent le cas avec ces types, trop bêtes pour emporter ce dont ils avaient besoin et aller fêter la victoire loin des cadavres des vaincus.

Borwin s'adossa au tronc d'un chêne profitant de son ombre déjà bienvenue à cette heure de la journée, il sortit son poignard ainsi qu'une pomme et entreprit de la manger tranquillement en profitant du cadre idyllique de ce sous-bois. L'endroit aurait put être considéré comme un véritable morceau de paradis sur terre si une odeur de peau brûlé n'aurait pas flotter dans l'air, rappelant le carnage qui avait eu lieu à quelques lieues seulement. Mais pour un guerrier comme lui il en fallait beaucoup plus pour l'empêcher de manger ou de profiter d'un moment de calme après avoir assister à une belle bataille.

Quelques instants plus tard, comme il l'avait prévu, la bande de brigand se montra, la plupart semblaient avoir une sacré gueule de bois, certains étaient même blessés, contre des paysans ils ne devaient pas être de valeureux combattants pour se faire toucher autant, à moins qu'ils ne se soient battus entre eux... Il resta parfaitement immobile alors qu'ils se rapprochaient de lui, l'un d'entre eux remarqua le cheval et se précipita vers lui comme il le pouvait, ses jambes ne semblant plus vouloir lui obéir. Lorsque le malheureux s'apprêta à détacher la bête il jeta son poignard avec une rapidité et une précision étonnante et la lame de l'arme vint se planté dans le tronc, juste entre ses doigts et la lanière de cuir qu'il comptait toucher. Surpris il remarqua seulement à ce moment la présence de Borwin qui se redressa pour que la trentaine de brigand puisse le voir facilement.


Ce n'est pas très aimable de vouloir prendre le cheval de quelqu'un sans lui demander la permission

Un peu surpris le brigand balbutia un instant avant de se ressaisir et d'afficher un masque de méchanceté.

T'es aveugle ducon ou quoi? Tu vois pas tout mes potes juste la?

Je ne leur parle pas à eux, je m'adresse à toi seul, à moins que tu ne sois pas capable de te défendre et de t'expliquer comme un grand, tu veux que j'aille chercher ta maman pour qu'elle me gronde? Si tu veux ce cheval, tu devras me passer sur le corps...


Sur ses gardes, le ténébreux fit signe d'approcher au voleur, sa hache toujours a la ceinture, l'homme dégaina son épée émoussée par le temps et les batailles et se jeta sur Borwin, aussi facilement que s'il s'agissait d'un enfant, il l'évita et en profita pour lui mettre un coup de genou dans le ventre. Le malheureux se plia en deux alors que le guerrier avait déjà dégainé sa hache, dans le même mouvement il lui trancha la tête comme un vulgaire morceau de viande. Il laissa les deux parties du corps retomber et se tourna vers les pillards, l'un d'entre eux certainement le meilleur ami du mort dégaina et commença à hurler en courant vers Borwin qui resta de marbre, mais un colosse sortit du groupe et retint son compagnon d'une seule mains qui lui saisit violemment l'épaule. Ce devait être leur chef, il soutint le regard de cet homme pendant de longues secondes avant que ce dernier ne prenne la parole en s'adressant à son homme.

Du calme Revax, tu es loin d'être assez fort pour venger notre frère et cet homme pourrait nous être utile.

Que veux tu étranger? Je suppose que tu ne t'es pas mit sur notre chemin par hasard...
Dit il en s'adressant à Borwin cette fois.

Tu as vu juste, je ne suis pas la par erreur, j'ai assister à votre petite... fête de hier soir, vous vous débrouillez pas trop mal, contre des paysans... Mais j'aimerais vous accompagner histoire de voir ce que vous valez dans une vrai bataille avec des adversaire à votre hauteur. Et si vous me filez ma part du butin je suis même prêt à combattre a vos côtés...

Celui qui semblait être le chef de ce ramassis de criminels sembla plutôt prit au dépourvu, le gaillard armé jusqu'au dents finit par laisser paraître un sourire satisfait mais réservé. Il détailla Borwin du regard, pendant plusieurs secondes, certainement en train de se demander ce qu'il avait à y gagner, mais la démonstration de force du guerrier fit pencher la balance en sa faveur.

Tu semble bien sûr de toi pour un homme seul face à des dizaines, mais aussi bon combattant sois tu, si je le décidais tu mourrais dans la minute.
Mais j'aime bien les personnes qui vont droit au but et qui ont confiance en elle, un homme tel que toi à nos côté ne peut nous être que bénéfique. Tu peux donc venir avec nous...

Mais pour ce qui est de ta part du butin, sur les trois prochaines batailles que tu feras à nos côtés tu n'auras rien... C'est pour compenser la mort de notre compagnon et après tu toucheras la même part que chacun de ses hommes.


Borwin l'écouta parler sans sourciller, pesant rapidement le pour et le contre de cette proposition, il finit par accepter d'un signe de tête entendu même si il aurait bien été tenter de vérifier s'ils seraient venu à bout de lui aussi facilement. La troupe reprit la marche, sans se soucier de donner une sépulture décente à l'homme étendu au pied du nouvel arrivant dans leur groupe.

Il remonta rapidement en selle après avoir récupéré son couteau et se mit a suivre ce bataillon indiscipliné composés d'hommes très différents les uns des autres armés de simples massues ou de haches de bataille suivant leur chance dans les pillages. A côté de la plupart d'entre eux le ténébreux faisait office de riche chevalier même si son équipement était plutôt sommaire à cette époque la. Certains allaient à cheval, d'autres sur des ânes de ferme et les moins chanceux devaient suivre le rythme à pied car personne ne les attendrait. Le chef se laissa ralentir pour venir se positionner a ses côtés, ils chevauchèrent ainsi un moment avant que l'homme ne se décide à briser la glace.


Je me nomme Rathaik, ces hommes me considèrent comme leur chef étant donné que je me bat mieux qu'eux. Tu m'intrigue, tu es bien plus fort que la plupart d'entre eux, qui es tu donc et que cherche tu à obtenir de nous? Dit il sérieusement, pour seule réaction, un sourire forcé vint déformer le visage du cavalier.

Ce sont beaucoup de question, mais j'ai bien peur que tu sois déçu, on m'appel Borwin, le ténébreux, dans certains endroits ou je ne suis pas beaucoup aimé. Je n'attend pas grand chose de vous, juste de pouvoir me battre, je ne suis pas un amateur de ce genre de pillage, mais en restant avec vous j'espère bien pourvoir me battre pour du bon, contre des adversaires armés et préparés.

Lorsqu'on voyage seul il est difficile de se battre sans se mettre vraiment en danger, les adversaires sont toujours plus nombreux, même les duels sont une prise de risque trop importante lorsqu'on à personne pour couvrir nos arrières.


J'aime bien ta façon de penser, au moins je sais que tu n'as rien a cogner de ma place tout ce que tu veux c'est être dans la mêlée.

En quelques sortes, mais ne comptez pas sur moi pour massacrer des fermiers et violer leurs femme, mais vous avez l'air d'avoir tout ce qu'il vous faut a ce niveau la.


Cette nouvelle pique sembla moins appréciée par Rathaik qui avait complètement ignorer les précédentes mais il avait compris que Borwin insistait juste sur le fait qu'il voulait combattre de vrais adversaires. Le groupe continua sa progression et les deux hommes discutèrent de tout et de rien, de combats, d'équipements, de batailles, ils étaient souvent d'accord, mais lorsque ce n'était pas le cas leurs différents venaient vite enflammer toutes les autres discussions, scindant leur groupe en deux clan à chaque fois. Ils n'en venaient pas aux mains mais les boutades qui n'avaient pas forcément de rapport avec le sujet initial volaient dans tout les sens.

Borwin vécut avec eux pendant quelques temps, ce mode de vie lui convenant parfaitement, quelques jours de voyage, une bataille plus ou moins intéressante et une grande soirée de détente ou les hommes dépensaient leur part du butin dans le bar ou le bordel de la ville la plus proche. Même s'il ne crachait pas sur les plaisirs de la boisson ou de la chair, il était bien moins dépensier que ses camarades qui se faisaient bien souvent avoir il fallait l'avouer. Il se contenter en général d'une ou deux chopes et d'une passe rapide. Préférant économiser pour s'acheter une nouvelle armure, il n'aimait pas vraiment se contenter de celles récupérées sur les cadavres des vaincus. Pour ce qui était des batailles il n'y trouvait jamais son compte de sang et d'entrailles, la bande de voleur s'attaquait a des cibles de plus en plus grosse ayant abandonné leur pillage de villages isolés ils s'en prenaient maintenant à des riches voyageurs accompagnés d'une escorte digne de ce nom ou parfois même aux patrouilles de soldats envoyés à leur trousse. Comme le répétait souvent Borwin à l'oreille de leur chef, la meilleur défense c'est l'attaque. Ainsi le groupe restait très mobile et recrutait tout de même de nouveaux hommes à chaque passage dans une grande cité, dans leur bande il y avait toujours besoin de bras, que ce soit pour soigner les blessés ou achever les adversaires au sol.

Le guerrier avait largement remboursé le fait d'avoir abattu l'un des brigand lors de leur première rencontre, il touchait donc maintenant la même part que chacun des hommes du groupe, excepté le capitaine qui devait certainement prendre deux ou trois parts lors de la répartition. Etant donné qu'il y avait une sorte d'accord muet entre les brigands selon lequel celui qui venait à bout d'un puissant adversaire avait le droit de choisir en premier ce qu'il voulait sur lui, Borwin finissait souvent les combats beaucoup mieux équipé et plus riche que lorsqu'il le commençait. Cette aptitude naturelle au corps a corps ne l'aidait pas à s'intégrer dans le groupe, d'autant plus que certains gardaient en mémoire la décapitation de leur compagnon.

Un soir, après une journée très agitée ou leur bande s'en était prit à un convoi d'or lourdement accompagné, au terme de longs affrontement durant lesquels Borwin s'était illustré en tuant les plus valeureux adversaires, il avait donc récupéré une immense épée et une armure rutilante ainsi qu'une coquette somme.
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